Revue de Presse

 
 

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Entretien avec Abdelkader Belaroui: lumière sur l’avenir, Belux et le CRASC éclairent la voie

Par Ghada Hamrouche -21/02/20240

Dans une démarche novatrice, Belux, leader de l’éclairage public en Algérie, vient de sceller une collaboration fructueuse avec le Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC). Abdelkader Belaroui, fondateur de Belux, partage sa vision audacieuse axée sur la recherche, l’innovation et la création d’une luminosité bienveillante pour les citoyens algériens. Cette entrevue dévoile les aspirations communes et les objectifs ambitieux visant à transformer l’éclairage public en une expérience urbaine éclairée, moderne et sécurisée.

24H Algérie : Vous venez de signer une convention avec le CRASC. Pourquoi ce besoin et quelles sont vos aspirations pour ce partenariat ?

Abdelkader Belaroui : Nous faisons appel à des compétences, à des chercheurs, pour nous aider à mieux réfléchir et à trouver des idées innovantes pour améliorer les futurs produits de l’Algérie de demain. Le partenariat signé avec le CRASC aujourd’hui permet à Belux d’avancer à la lumière du savoir que lui confèrent les chercheurs. On ne peut pas évoluer seuls ; si nous ne sommes pas à l’écoute des chercheurs, des universités et des centres de recherche, ils doivent nous guider vers le développement et l’initiative. Avec leur contribution, Belux et d’autres entreprises que nous souhaitons voir emprunter le même chemin peuvent aller plus loin pour le confort urbain. Les temples du savoir doivent nous guider à investir justement pour les besoins du citoyen et la ville d’aujourd’hui et de demain.

Quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés ?

Il n’y a plus, en fait, que l’éclairage. Aujourd’hui, on n’appelle plus cela éclairage public, mais mobilier lumière. L’éclairage devient un meuble de la rue, et c’est ce meuble de la rue qui crée le confort urbain. Il est indispensable aujourd’hui de meubler ces artères pour que les citoyens et les citoyennes, ainsi que leurs familles, puissent profiter de l’espace urbain, d’autant plus qu’aujourd’hui, avec le changement climatique – l’année 2023 était l’année la plus chaude de l’histoire – la population algérienne va vivre beaucoup plus à l’extérieur et passer des moments nocturnes. C’est pourquoi il est nécessaire d’améliorer la qualité de la vie nocturne, surtout ce que nous appelons dans le secteur de l’éclairage, transformer les lieux en touristification nocturne.

Belux est une entreprise citoyenne qui s’inscrit dans plusieurs opérations de parrainage dans les domaines universitaires, emplois et entrepreneuriat. Quelles sont vos aspirations à travers ces démarches ?

Belux est depuis plusieurs années à l’initiative. Lorsque l’ancien chef du Gouvernement M. Mouloud Hamrouche a créé le premier salon de l’entrepreneur, nous avons activé pour créer des futurs entrepreneurs pour la gestion de la ville et la gestion du mobilier urbain, notamment l’éclairage public. Nous avons toujours cherché à accompagner les jeunes qui franchissent leurs premiers pas dans le monde de l’entrepreneuriat et des métiers qui gravitent autour de l’éclairage public.

Que représente Belux aujourd’hui dans le monde de l’éclairage public national et régional ?

Belux est la première entreprise privée depuis l’indépendance. Elle est née dans un contexte difficile et a franchi un parcours dans un environnement globalement hostile à l’initiative privée, mais nous avons beaucoup appris au fil des années grâce à notre participation aux salons et expositions internationales, ma participation dans les associations internationales liées à la ville et liées essentiellement à l’éclairage jusqu’au démarrage en 1989 d’une belle initiative internationale. Des grands hommes que j’ai connus dans le monde de la lumière et qui ont créé les fêtes de la lumière de la ville de Lyon. À partir de 1989, nous sommes parvenus avec les Lyonnais jusqu’à créer LUCI qui est à ce jour l’Association des villes lumières à travers le monde. La lumière, qui est au cœur de notre métier, est un élément stratégique et déterminant de l’urbanisme. Elle accroît le sentiment de sécurité pour les habitants des lieux. Elle est un vecteur d’intégration sociale et valorise de nombreux programmes de réhabilitation.

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Mobilier urbain : le confort des habitants comme priorité 

Par SI Merabet Nour Eddine  

Après avoir établi une collaboration avec le Centre de recherche en Anthropologie sociale et culturelle (Crasc) à Oran la semaine dernière, le fondateur de Belux, M. Abdelkader Belaroui, s'est rendu à Tiaret. Son objectif était de rencontrer les étudiants porteurs de projets, le mouvement associatif local et certains bureaux d'études afin de partager sa vision axée sur la recherche, l'innovation et la création dans le domaine de l'éclairage des espaces urbains dans les villes. Selon M. Belaroui, l'éclairage urbain ne se limite plus à sa fonction traditionnelle. Aujourd'hui, on parle de mobilier lumière plutôt que d'éclairage public. La lumière devient un élément essentiel du mobilier urbain, contribuant ainsi au confort des citoyens. Il est crucial de meubler ces espaces pour que les habitants et leurs familles puissent pleinement profiter de l'environnement urbain. L'éclairage bien conçu offre à la ville une qualité de vie apaisante et améliorée, sans pour autant compromettre les ressources. Il s'agit d'adopter des solutions durables et économes en énergie, tout en créant des ambiances lumineuses attrayantes et sécurisantes. Abdelkader Belaroui, fort de son expertise dans le domaine de l'éclairage, a partagé ses connaissances et ses idées novatrices avec les étudiants, les associations locales et les bureaux d'études présents lors de sa visite à Tiaret. La collaboration entre Belux et le Crasc ouvre ainsi de nouvelles perspectives pour la recherche et le développement de solutions d'éclairage urbain adaptées aux besoins de la ville et de ses habitants. Cette initiative vise à renforcer la qualité de vie des citoyens en créant un environnement urbain accueillant, esthétique et sécurisé, tout en préservant les ressources et en adoptant des pratiques durables.

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En Algérie, la quête « d’une ville compétitive, attractive et durable » est un objectif encore lointain  

par Fayçal Métaoui -22/02/2024

Plusieurs experts ont fait le constat des problèmes liés à l’urbanisme et se sont interrogés sur « la ville de demain » en Algérie,  lors d’un débat organisé, mardi 20 février 2024, à l’hôtel Royal à Oran, par l’entreprise privée Belux et le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC), sur le thème de  « Qualité de vie et compétitivité de la ville : réalité et perspectives pour les villes algériennes ».

Maha Messaoudene, enseignante à l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme d’Alger (EPAU), a d’abord parlé de la concurrence entre les villes pour atteindre les standards internationaux et améliorer l’attractivité et la qualité du cadre de vie. « Une ville compétitive s’identifie par rapport à sa capacité d’attirer le plus d’habitants , d’investisseurs, d’entreprises et de touristes. A l’échelle mondiale, se sont développés plusieurs palmarès pour mesurer l’attractivité, la qualité et la compétitivité des villes. Les premiers ranking cities (classement) sont apparus dans les années 1970 en France, se sont étendus ensuite à des études internationales menées par des cabinets de conseil et des organismes tels que le Forum économique mondial, Heritage Foundation ou la Banque Mondiale », a-t-elle précisé.

Selon elle, les deux critères pris en compte sont le pouvoir d’achat et la qualité de vie. Elle a cité le classement Mercer 2023 de la qualité de vie dans les villes. Les métropoles européennes, canadiennes et australiennes arrivent en tête de ce classement. « L’Algérie est à la 189ème place de ce classement mondial sur 241. On a encore des efforts à mener », a alerté Maha Messaoudene. 

Hassi Messaoud, la ville paradoxale

Elle a indiqué qu’une ville compétitive est celle qui apporte à ses entreprises et ses industries des solutions pour « développer l’emploi, augmenter la productivité et accroître les revenus de ses habitants ». La « ville compétitive » doit donc être performante sur le plan économique.

 « La notion de compétitivité s’est élargie pour être évaluée à la qualité du cadre de vie et la dimension environnementale. On entend par qualité de cadre de vie, l’offre en termes de logement, de transport, de culture, d’éducation, d’innovation, de santé, de sécurité, et globalement, de tous les services urbains. La dimension environnementale se rapporte aux ressources naturelles, écologiques et toutes les actions menées par une ville pour créer un cadre propre et durable. On ne peut se baser uniquement sur l’aspect économique. Par exemple, Hassi Messaoud est une ville attractive sur le plan économique, mais elle ne l’est pas sur le plan résidentiel. La plupart des gens qui travaillent à Hassi Messaoud habitent ailleurs », a-t-elle expliqué.

Elle a précisé qu’en Algérie, la compétitivité est un enjeu national stratégique inscrit dans le Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT). En 2013, l’Agence nationale à l’aménagement et à l’attractivité des territoires (ANAAT) a été créée « pour suivre et évaluer l’application de ce qui est prévu dans ce schéma ».

« L’objectif est de mettre en place une ville algérienne qualitative, compétitive, attractive et durable, capable de répondre aux besoins de ses habitants et aux mutations productives ainsi que de contribuer à une véritable culture et identité urbaines. Cet objectif se traduit par un ensemble d’actions stratégiques telles que la promotion d’une ville durable, le renouvellement de la forme urbaine, l’adaptation de la ville aux exigences des activités économiques, la préservation et la valorisation de l’écosystème urbain, la lutte contre les exclusions et la marginalisation et la mise à niveau des zones urbaines à handicap », a détaillé l’enseignante de l’EPAU. Et de s’interroger : « Mais, quel est réellement l’état des villes algériennes ? Sont-elles qualitatives et compétitives ? ».

« Des villes ex nihilo, des villes informelles »

Selon elle,  les villes anciennes, « précoloniales, coloniales », souffrent d’un dépérissement, sont malmenées par le temps et par l’évolution des besoins, des pratiques et des modes de vie. Elle a estimé que ces villes nécessitent des opérations de revitalisation pour être qualitatives, saines et compétitives.

« L’intervention dans ce type de villes est délicate puisque les sites sont déjà occupés. En Algérie, il existe aussi les villes Ex nihilo, la ville éclatée, celle de l’urbanisme contemporain. Et, il y a aussi la ville autoconstruite et la ville fonctionnaliste. Ces villes se développent en marge de la ville-mère, en périphérie et contribue à l’émergence de nouvelles centralités urbaines, certaines aspirent à être promues à un nouveau rang en devenant autonomes », a-t-elle souligné.

Une ville informelle se développe, d’après elle, dans les interstices urbains défiant l’autorité publique. « Dans ces quartiers, les règles élémentaires d’architecture et d’urbanisme et les règles sociales et économiques sont outrageusement bafouées au point de provoquer un désordre spatial, social, esthétique qui contribue à un certain nombre d’incohérences telles que la perte d’urbanité, la montée de l’informel, la spéculation foncière et immobilière, l’étalement spatial au détriment des terres agricoles, la concentration dans les grandes villes, la perte de la qualité paysagère, la perte de l’identité des bâtiments et la pollution visuelle. Pourtant, l’Etat a déployé beaucoup d’efforts pour atténuer les difficultés et augmenter l’offre urbaine et améliorer la qualité du cadre de vie », a constaté Maha Messaoudene.

« Urbanisation durable »

Mohamed Srir, enseignant à l’EPAU également, a précisé, pour sa part, que la ville durable est celle qui offre une qualité de vie à ses habitants sans mettre les ressources en danger.

« Une ville qui prend en compte le bien être urbain, social, sanitaire, culturel, écologique. Il y a aussi l’attractivité économique et l’adaptation aux changements climatiques. Parmi les objectifs de la ville durable est d’atteindre la neutralité carbone. Chaque année, nous avons des problèmes d’inondations et de sécheresse en Algérie (…) En Algérie, on fait beaucoup de diagnostics sans passer à l’action », a-t-il dit.

Le référentiel pour faire des évaluations reste, selon lui, « l’Agenda 2030 », un programme de développement durable des Nations Unies basé sur 17 objectifs (ODD). « Il s’agit d’un ensemble de défis : supprimer la pauvreté, lutter contre la faim, accès à la santé et à l’éducation de qualité, l’égalité entre les sexes, l’accès à l’eau propre, recours aux énergies renouvelables, etc. L’objectif numéro 11 est relatif aux villes et aux communautés durables. L’Agenda 2030 insiste sur les mécanismes d’intervention qui font appel aux politiques publiques urbaines nationales et locales », a souligné Mohamed Srir.

Il a rappelé qu’en Algérie, la première loi qui a intégré la notion de « développement durable » date de 2001. D’autres lois ont pris en compte cette notion après (villes, environnement, énergie, le littoral, etc). « L’arsenal juridique algérien est large et diversifié. Le cadrage juridique est là pour mettre en œuvre la durabilité au niveau urbain. Le Conseil du gouvernement chapeaute la stratégie nationale de mise en œuvre des objectifs de développement durable à travers un comité intersectoriel. Ce comité définit la feuille de route pour réaliser les ODD, l’Algérie étant signataire de l’Agenda 2030 depuis 2015. Il est important que le privé algérien et la société civile soient associés à cette démarche », a-t-il rappelé.

Il a indiqué que l’Algérie a tracé des priorités : « logement, urbanisation durable, les risques, l’impact environnemental lié à la gestion des déchets, la réduction de la pollution et l’accès aux espaces verts ».

« La ville, c’est l’endroit où sédentarisent les hommes depuis 70.000 ans »!

L’architecte, urbaniste et scénographe Halim Faidi a, pour sa part, posé plusieurs questions lors de son intervention : « Quel est notre ADN ? Qui sommes-nous ? D’où nous venons ? Et comment réagissons-nous ? Depuis 2001, on a isolé le génome humain et on a compris que la culture passait dans l’ADN. Il faut qu’on parle d’identité, s’interroger sur notre espace géographique et historique. Le plus grand danger est de penser que nous avons raison ».

Il a appelé à faire le bilan de toutes les disciplines pour que le regard scientifique soit complet. « La vie est une chaîne de valeurs. Dès lors que la chaîne est rompue, vous vous retrouvez avec des chaînes de savoir et de pouvoir qui sont autonomes, ne sont pas connectées. Or, la ville, c’est la transdisciplinarité, c’est l’endroit où sédentarisent les hommes depuis 70.000 ans. Nous vivons dans le futur proche, la génération qui arrive derrière le vit plus rapidement », a-t-il noté.

Et de poursuivre : « A quoi sert la ville ? Quelle est la différence entre la ville et la campagne ? Comment définir un urbain,  rural et un rurbain. La ville est un ensemble vivant traversé par des flux financiers, culturels, événementiels. Oran a été traversée, en 2022, par le flux des Jeux méditerranéens. Qu’avons-nous retenu de ce flux ? Avons-nous retenu tous les enseignements ? Les événements permettent de travailler ensemble. Il faut poser une règle principale : mettre l’être humain au centre de tous les dispositifs. Les gens font la ville, pas le contraire. Pour faire un établissement humain, il faut réunir cinq éléments : la route, la terre, le feu, l’eau et l’homme ».

« Nous avons donc contribué à créer les premiers Etats-nations dans le monde »

Halim Faïdi est revenu sur l’Histoire et sur l’identité des Algériens. Des Algériens qui font partie de l’Afrique. Un continent qui a 15.000 ans de profondeur historique. « La plus ancienne bibliothèque au monde est à Tombouctou, pas à Oslo. Et 3000 à 5000 ans de profondeur historique et culturelle est au Nord de l’Afrique. La France, le dernier colonisateur de l’Algérie, n’a que 1500 ans de profondeur historique. En Algérie, il existe des ports phéniciens. Nous avons donc contribué à créer les premiers Etats-nations dans le monde. Les Vandales, les Romains et les Ottomans sont passés aussi. L’intérêt que nous avons à nous inscrire dans ce que nous fûmes, nous permet de ne pas nous isoler dans une seule figure, celle de dire que nous sommes arabes, que nous appartenons à l’arabité. L’Algérie est une vieille terre avec plein de cultures emmêlées. La Méditerranéen est le lieu de tous les passages. Le partage fait l’évolution de la société. La ville est le parfait réceptacle du partage : l’école, le supermarché, la route… », a-t-il dit.

D’après lui, la ville numérique est en train de s’installer face à la ville physique. « Elle lui prend les services et a les mêmes codes sociaux. Dans cette ville numérique, on peut entrer, sortir, acheter, vendre, apprendre, communiquer, enseigner…Que vont devenir les villes ? Les espaces de travail ?  On circule plus, on consomme plus d’énergie, on pollue plus », a-t-il alerté. 

Selon lui, les architectes de demain seront ceux d’internet qui vont recréer les espaces sociaux et d’échange à l’intérieur de la toile. « Il faudra revoir les paradigmes. Nous sommes tous augmentés. Porter des lunettes, c’est une manière d’augmenter la vue. Le téléphone portable est une prothèse délocalisée du cerveau. On compte sur le téléphone pour mémoriser les numéros. Nous entrons dans une ère d’hyper connectivité, notre cerveau est déjà en conditionnement pour accepter l’hybridité », a-t-il averti.

« En quinze ans, la population urbaine en Afrique va passer de 400 millions à 1,2 milliards. Ce qui les attend, c’est la non vie (des blocs de bâtiments). Je suis un numéro (d’appartement), je passe par une cage pour prendre un bloc et j’habite dans une cellule. C’est un langage carcéral. Les gens ont besoin d’espaces partagés comme la rue, la ruelle, la place… », a-t-il ajouté.

Halim Faidi a cité Ghardaïa, comme un modèle de développement durable depuis 3000 ans, et où se trouve Ksar Tafilelt, « première ville éco citoyenne dans le monde », un projet lancé en 1997. Ahmed Nouh est le fondateur de sa ville où les matériaux locaux sont utilisés pour la construction comme la pierre, la terre, le plâtre, la chaux, à la place du béton.

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BELUX Éclairage et le CRASC conjuguent leurs expertises pour repenser la ville algérienne 

22 février 2024 à 18:21

ORAN – À l’occasion de la Journée de la ville (20 février 2024), l’entreprise BELUX Éclairage et le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) ont signé un partenariat inédit. Celui-ci vise à évaluer, puis à valoriser, l’impact de la lumière, et de l’éclairage public en particulier, sur les villes.

La conclusion de ce rapprochement entre BELUX et le CRASC a eu lieu au cours d’une journée d’étude sous le thème « Qualité de vie et compétitivité de la ville : réalité et perspectives pour les villes algériennes », que l’entreprise a organisé le mardi 20 février à l’Hôtel Royal d’Oran.

Plusieurs architectes de renom et professeurs d’université ont donné des conférences sur la thématique de la ville algérienne et des défis auxquels elle fait face, lors de cette convention. Citons, à titre d’exemple, l’architecte-urbaniste Halim Faidi, Maha Messaouden et Srir Mohamed, tous deux enseignants à l’EPAU (Alger).

Rendre les villes algériennes plus agréables à vivre

Les débats se sont concentrés sur la façon de repenser les villes algériennes, notamment celles de l’intérieur et du Sud, qui souffrent de marginalisation, de mauvaise planification, d’une expansion urbaine incontrôlée, et de la diminution, voire l’absence, des espaces verts.

En fin de compte, les différents experts ont estimé, d’un commun accord, que les efforts des collectivités locales, des entreprises, des urbanistes, mais aussi des citoyens, doivent converger pour rendre les villes algériennes plus compétitives et plus attrayantes, qui offre un cadre de vie agréable.

 

Ces efforts collectifs sont d’autant plus nécessaires dans un monde qui est, d’une part, de plus en plus concurrentiel, et de l’autre, de plus en plus instable et où la gestion de l’énergie constitue un enjeu primordial depuis l’épisode du covid-19 et le déclenchement du conflit Russie-Ukraine.

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Belux Éclairage et le CRASC : une collaboration inédite pour comprendre l’éclairage urbain de demain

Par Kamel Lamy -24/02/2024

Belux Éclairage et le CRASC viennent de conclure une convention accord à Oran, suscitant des interrogations sur le lien entre un fabricant de mobiliers d’éclairage urbain et un institut de recherche en anthropologie sociale. Hanifi Belaroui, directeur général de Belux, clarifie : « Cet accord marque le début d’une collaboration amorcée il y a plusieurs mois, formalisée aujourd’hui à l’occasion de la journée nationale de la ville. Il s’agit d’une alliance entre un acteur économique du secteur de l’éclairage et un centre de recherche. En tant qu’entreprise spécialisée dans l’éclairage, nous nous associons à eux en tant que producteurs de connaissances. Ensemble, nous réfléchissons aux nouveaux défis mondiaux et nationaux. »

En investissant dans la recherche sociale, Belux Éclairage semble reconnaître l’importance de comprendre les besoins et les comportements des populations dans l’aménagement et l’utilisation des espaces urbains. Visiblement cette collaboration vise à intégrer une dimension sociale et culturelle dans le développement des solutions d’éclairage, afin de mieux répondre aux attentes des communautés locales et d’optimiser l’impact des projets d’éclairage sur leur qualité de vie.

L’éclairage demeure en effet un élément crucial dans nos espaces urbains. Mais nos villes sont-elles suffisamment éclairées ? « Comme partout dans le monde, certaines villes sont bien éclairées tandis que d’autres le sont moins. En Algérie, les autorités ont consenti d’importants efforts pour adopter les nouvelles technologies, telles que la LED et le solaire. Cependant, comme pour toute nouveauté technologique, des ajustements peuvent être nécessaires au début », explique Hanifi Belaroui.

Aujourd’hui, la question de l’économie d’énergie et de l’énergie propre est cruciale. « La dimension de l’économie d’énergie fait partie intégrante de notre réflexion depuis notre transition vers la LED », précise Belaroui. Nous avons remplacé les anciens luminaires conventionnels (sodium, iodure métallique, etc.) par des luminaires LED offrant une efficacité énergétique supérieure. L’économie d’énergie repose sur des luminaires de qualité et une durée de vie prolongée (la LED garantit au moins 50 000 heures, soit l’équivalent d’une dizaine d’années d’utilisation).

Quant à l’avenir de l’éclairage urbain, Hanifi Belaroui affirme : « Nous sommes passés de l’électricité à l’électronique. Cette évolution ouvre la voie à des économies d’énergie substantielles et tangibles. » Il évoque également l’émergence du « smart-lighting » et des « smart cities », avec des applications intégrées dans certains luminaires permettant de contrôler l’éclairage via un smartphone et d’obtenir des informations sur la température, la pollution de l’air et la circulation. Désormais, les réverbères ne seront plus regardés de la même manière.

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وهرانا..اتفاقية سوسيواقتصادية لتثمين البحوث العلمية و تحسين مستوى و نوعية الحياة

نظم مركز البحث في الأنثربولوجيا الإجتماعية و الثقافية بالشراكة مع شركة بيلوكس يوما دراسيا حول المدينة المصادف ل20 فيفري من كل سنة.

يهدف هذا اليوم الدراسي إلى إثارة نقاش واقعي حول المدن الجزائرية عامة و وهران خاصة.

 

في هذا الصدد تم ابرام اتفاقية إطار بين مجمع ” بيلوكس” و مركز البحث “كراسك” قصد تثمين البحوث العلمية و مرافقة البحث العلمي و الباحثين و اثراء قسم المدن و الاقاليم بالمركز.

هذه الاتفاقية إطار سوسيواقتصادية الأولى للكراسك مع متعامل اقتصادي التي ستعود بالنفع على المجتمع.

 

الطرح الأنتروبولوجي لموضوع الإنارة العمومية في المدينة و مدى اهميتها في توفير البيئة المناسبة للعيش ، ما جعل المتعامل الإقتصادي بيلوكس و مركز البحث كراسك يخودان هذا الموضوع بعين الإعتبار بغية ضمان نمو اقتصادي و توفير فرص عمل و تحسين مستوى و نوعية الحياة.

 

و منه ، موضوع الإنارة العمومية موضوع يثير الكثير من المسائل الجمالية و اطر للتفكير و محل اهتمامات بحثية ، حيث يرى المختصين و الباحثين في المجال أنه يجب ان تتلاقى جهود الكل لجعل مدننا أكثر جاذبية و تطلعا للأمام في بيئة معيشية أكثر متعة ، في حين تسعى العديد من المدن إلى ان تكون مدنا تنافسية من المحلي إلى الوطني إلى الدولي

،،،،/ بلكدروسي عصام.

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Débat sur la ville à Oran: « Grâce à l’éclairage, l’Algérien redécouvre son pays la nuit »

Par Fayçal Métaoui -21/02/2024

« Qualité de vie et compétitivité de la ville : réalité et perspectives pour les villes algériennes » était le thème d’un débat organisé, mardi 20 février 2024 à l’hôtel Royal à Oran, par l’entreprise privée Belux et le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC).

Une convention de coopération a été signée, à la faveur de cette rencontre entre Belux, une société spécialisée en fabrication et distribution de mobilier lumière et urbain, et le CRASC. « Le but de cette convention est un échange d’expertise et de mise en pratique de nos connaissances. Nous avons déjà travaillé et fait des recherches sur les espaces urbains, sur les villes, sur la toponymie », a précisé à 24 H Algérie Abdelkrim Hamou, directeur de l’unité de recherche sur la culture, la communication, les langues et les arts (UCCLA) du CRASC.

Il a rappelé les instructions du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour que les établissements universitaires collaborent avec les partenaires économiques et sociaux « dans l’intérêt du pays et du citoyen ».

« C’est la première pierre d’un édifice. Le rapprochement avec le CRASC a commencé depuis plusieurs mois, formalisé aujourd’hui par cette convention. Le CRASC a de la matière grise et des capacités scientifiques et les ressources humaines pour pouvoir analyser et décortiquer les problèmes socio-économiques de la ville », a indiqué, pour sa part, Hanifi Belaroui, directeur général de Belux.

« De nouveaux angles, sous la lumière »

Hanifi Belaroui a, dans l’allocution d’ouverture, estimé que les recherches élaborées par les scientifiques du CRASC ont « grandement contribué à analyser puis à générer les comportements sociaux-économiques en rapport avec notre société ». Il est revenu sur les leçons laissées par la crise sanitaire de Covid-19, entre 2019 et 2021, comme l’apprentissage du travail à distance, la distanciation sociale, la solidarité…

« La générosité généralisée dans tout le pays a fait naître des pratiques sociales longtemps occultées mais effectives car faisant partie de notre patrimoine national. Les déplacements dans le cadre de l’approvisionnement des populations en difficulté ont permis de (re)découvrir notre riche patrimoine mobilier et immobilier. Le besoin d’espaces de détente et de repos a permis également de découvrir ce que notre pays recèle de magnificences. L’Algérien a redécouvert sa ville sous de nouveaux angles, sous la lumière », a-t-il constaté.

Il a évoqué l’occupation nocturne des espaces publics, le besoin de lumière pour la sécurité et la mise en valeur « le riche patrimoine national ». « Grâce à l’éclairage, l’Algérien redécouvre son pays la nuit. Les monuments qu’il côtoie quotidiennement apparaissent avec plus de beauté et de somptuosité. Le réverbère a rehaussé la valeur de nos monuments, de nos places. L’histoire de nos espaces publics est contée de nuit. La lumière réveille et éveille. Dans ce contexte, Belux, opérateur responsable et citoyen, s’interpelle pour répondre aux nouvelles aspirations des populations et asseoir une démarche éco-responsable pour que l’éclairage soit inscrit dans une processus hautement économique », a souligné Hanifi Belaroui en rappelant que Belux célèbre ses cinquante ans en 2025.

Les centres urbains se sont, selon lui, métamorphosés en espaces de consommation multiformes notamment la nuit. Il a estimé que le futur travail avec le CRASC va permettre de dégager des pistes de réflexion et trouver des solutions pour que « la lumière soit un élément de rassemblement social et de croissance économique ».

 

LIRE AUSSI: Lumière sur l’avenir : Belux et le CRASC éclairent la voie

« La route vers l’Afrique… »

Il a insisté sur « la nécessaire recomposition » de l’espace urbain algérien pour répondre aux attentes de la jeune population « éprise d’ouverture ». « La ville de demain commande de nouveaux attributs tant sociaux qu’économiques. Elle annonce de nouvelles pratiques qu’il s’agit d’encadrer. L’autre dimension que notre pays endosse la responsabilité d’assumer est cette route vers l’Afrique, celle qui créera inéluctablement des espaces urbains sous les latitudes particulières répondant à des pratiques sociales ancrées. Il s’agira, dans ce contexte, de répondre à une double demande sociale et économique sans dénaturer l’écosystème et en le valorisant pour augmenter son attrait. Cette route vers l’Afrique, ces territoires à traverser, les réponses aux populations en termes de traitements des espaces et la matérialisation de schémas économiques attendent de nos analyses des solutions. Elles devront être l’émanation de riches études et de beaucoup de perspicacité pour refléter la réelle volonté de construire la route de l’Afrique avec l’indispensable site urbain le long de son tracé », a-t-il précisé.

Journée nationale de la ville

Hamza Bachiri, chercheur au CRASC, qui a modéré le premier panel de conférences durant la journée organisée à Oran,  a rappelé que l’Algérie célèbre la journée nationale de la ville le 20 février de chaque année.

« C’est donc une occasion d’évoquer la question de la ville. Le département « Villes et territoires » du CRASC fait des études sur la ville en collaboration avec les architectes, les géographes, les sociologues, les artistes et les hommes de lettres. Nous voulons donc partager notre capital de connaissance avec une société économique leader qui travaille pour améliorer les conditions de vie dans les villes algériennes. L’objectif de la recherche scientifique est également l’amélioration des conditions de vie du citoyens », a-t-il déclaré.

Et d’ajouter : « La majorité de nos citoyens habitent dans la ville. C’est aussi l’option choisie par l’Etat Algérien, celle de faire des centres de recherches, une locomotive de développement économique et de la création de la richesse dans le pays ».

La ville doit, selon lui, être attractive pour les jeunes. « Elle doit contenir toutes les idées créatives, les entreprises économiques, les espaces de divertissement… », a-t-il souligné  . Il a précisé avoir pris la parole au nom de Ammar Manaa, directeur du CRASC, qui n’a pu être présent, « en raison d’obligations professionnelles à Alger ».

Plusieurs thèmes ont été abordés lors de cette journée : « la ville algérienne face aux défis de la compétitivité », « la ville algérienne et le nouvel agenda urbain 2030 », « villes intelligentes : rôle économique et compétitivité », « la ville algérienne aujourd’hui ou la ville étirée : une urbanisation dispendieuse en énergies », « la ville dans un futur proche »..

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Journée nationale de la ville: La compétitivité en débat

Hamza B. .

A l’occasion de la Journée nationale de la ville, qui coïncide avec le 20 février de chaque année, une journée d’étude placée sous le thème « Qualité de vie et compétitivité de la ville, quelle réalité et perspectives pour les villes algériennes ? » a été organisée, hier, à l’hôtel « Royal » par le Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC) et la société BELUX. Cet événement a vu la participation de plusieurs chercheurs et spécialistes qui ont débattu sur ce nouveau concept de compétitivité des villes algériennes.

« Cette journée d’étude sera axée sur la réflexion de comment renouveler la ville algérienne, notamment les villes de l’intérieur et du Sud, qui souffrent de la marginalisation, d’une mauvaise planification et d’une expansion urbaine incontrôlée et de la diminution des espaces verts ou de leur absence, parallèlement à l’accroissement du taux du chômage, de la pauvreté, de la délinquance et d’autres fléaux qui ont transformé les villes en points de tension et de pression, au lieu d’être des espaces urbains qui stimulent le développement durable », indique le CRASC dans l’argumentaire de cet événement.
En parallèle, une convention scientifique a été signée entre le CRASC et BELUX. Un représentant de l’entreprise leader dans le domaine de l’éclairage et du mobilier lumière, a salué le rôle du Centre notamment lors de la crise sanitaire du Covid-19. « Le CRASC aussi bien que BELUX, ont pu vivre chacun dans son environnement, des périodes avec leurs incidences aussi bien sociales qu’économiques. Assez particulières pour ne pas dire douloureuses, celles-ci vécues respectivement dans nos institutions, avec nos collaborateurs, parmi nos familles, ont révélé des attitudes parfois contradictoires et parfois salutaires. Des analyses du CRASC sur les situations extrêmement critiques, souvent anachroniques, ont révélé que notre population, comme à son habitude, grâce à sa résilience légendaire et à son intelligentsia, a su réagir à ces épiphénomènes en prenant des attitudes sociales, culturelles, économiques, qui aujourd’hui nous amènent à redéfinir, mais surtout revaloriser plusieurs composantes de nos pratiques sociales, souvent enfouies, et identifier des objectifs économiques », analyse notre interlocuteur.
Pour l’architecte Benlabiod Mourad, de Constantine, le sujet de cette rencontre est très important pour ne pas oublier la dimension de la ville.

Repenser la ville

« Peut-être qu’il est temps de repenser la ville. Maintenant, parler de la ville avec ses spécificités, et nous avons eu, dans un passé récent, des épreuves qui nous ont ouvert un petit peu les yeux pour revoir nos espaces urbains pour pouvoir les utiliser d’une manière plus rationnelle. Il est vrai que les mesures à prendre sont multiformes et multidimensionnelles. On ne peut pas s’arrêter à un critère. Les critères sont sociologiques, d’abord, économiques, culturels, pour ne citer que ces trois points, et avec tout ce que cela peut engendrer comme réflexion. Donc, ce qui nous a le plus interpellés dans le cadre de cette journée, c’est ce qui s’est passé depuis 2019. Les gens ont appris et ont été obligés de faire de la distanciation. Donc, ça veut dire qu’ils avaient besoin d’un peu plus d’espace, et cet espace n’existait par moments pas. Donc, on s’est dit qu’on devait revoir cet espace plus fixe, le redéfinir, l’améliorer, le meubler, etc. » précise -t-il.
Par ailleurs, Hamza Bachiri, Chercheur permanent et chef de division villes et territoires au CRASC, nous a affirmé que cette journée d’étude est une occasion pour mettre en place une coopération entre un établissement de recherche étatique et une entreprise privée. « Cette rencontre est une plate forme qui représente une ouverture sur les thématiques de la ville algérienne qui enregistre plusieurs changements et une véritable dynamique qui influe sur la vie du citoyen ».
A propos de la compétitivité des villes algériennes, Messaoudene Maha de l’École Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme EPAU a présenté une communication sur le thème « la ville algérienne face au défis de la compétitivité ». Elle a expliqué que « Face à la mondialisation, la concurrence entre les villes est de plus en plus forte. Les villes sont engagées dans une dynamique de course pour atteindre les standards internationaux, améliorer leur attractivité et la qualité de leur cadre de vie. Une ville compétitive s’identifie par rapport à sa capacité à attirer le plus d’habitants, le plus d’investisseurs, le plus de touristes, le plus d’entreprises. Alors à l’échelle mondiale, se sont développés plusieurs palmarès pour mesurer l’attractivité, la qualité et la compétitivité des villes. Les premiers Ranking Cities sont apparus dans les années 1970 en France et se sont étendus par la suite à d’autres études internationales menées régulièrement par des cabinets de conseil et des organismes internationaux de classement, tels que le Forum économique mondial, Heritage Foundation, Mercer ou encore la Banque mondiale » précise-t-elle en donnant des exemples ou malheureusement les villes algériennes sont mal classées dans ces classements qui se basent sur un certain nombre de critères dont notamment le pouvoir d’achat et la qualité de vie.
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Espace urbain : La ville algérienne face au défi de la compétitivité

De notre envoyé spécial à Oran : Lyes Mechti

Des urbanistes et spécialistes en anthropologie urbaine ont appelé, mardi à Oran, à engager des études visant à approfondir la réflexion autour des villes algériennes, notamment de l’intérieur du pays et du Sud qui souffrent de mauvaise planification et d’une expansion urbaine anarchique. Leur attractivité, réduite au plus bas niveau en raison de diverses tensions exercées sur elles, pourrait très bien s’améliorer grâce au potentiel dont elles jouissent, pour peu que le développement durable soit au rendez-vous.

Intervenant lors d’une journée d’étude sous le thème «La qualité de vie et compétitivité de la ville algérienne : réalité et perspectives», organisée conjointement par le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) et le groupe privé Belux Eclairage, des experts dans le domaine de l’urbanisme ont indiqué que les villes algériennes ont évolué d’une manière qui n’a pas permis d’encadrer le territoire dans une vision de compétition. Selon eux, elles ne réunissent pas encore toutes les conditions pour jouer le rôle de métropoles internationales, du fait qu’elles ne disposent pas encore suffisamment de fonctions, d’activités et de services.

«On n’y trouve pas assez d’espaces bien aménagés et bien éclairés offrant les services et les prestations nécessaires aux habitants», soulignent les experts. Ils affirment que de nouveaux espaces urbains fragmentés ont émergé en rupture avec la ville existante, engendrant des dysfonctionnements au niveau de la gestion de ces ensembles urbains. Les villes algériennes se sont vu alors marquer par des transformations considérables, se traduisant par des «reconfigurations socio-spatiales, une altération de l’identité urbanistique et des mutations urbaines non maîtrisées». D’où la nécessité d’intervenir sur les facteurs qui ont fait que les conditions de compétitivité de ces villes ne soient réunies et que leur attractivité soit réduite presque à néant.

L’alliance recherche-entreprise

Pour le président du conseil scientifique du Crasc, le Dr. Mustapha Medjahdi, «le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle s’est toujours préoccupé des questions relatives au développement de nos agglomérations, à travers des études et des réflexions faites autour de certaines grandes villes du pays, dont Alger, Tizi Ouzou, Oran et Constantine».

Selon lui, le rapprochement entre les chercheurs et les opérateurs économiques est fortement souhaitable, afin que «les solutions proposées par les scientifiques aux différents problèmes urbains vécus par la ville puissent être mises en œuvre par les entreprises économiques». C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, le Crasc a procédé, lors de cette rencontre, à la signature d’une convention de partenariat avec le groupe Belux portant sur la valorisation des résultats de la recherche en sociologie et en anthropologie, afin de faire bénéficier les villes algériennes et ses habitants de projets concrets.

Hamza Bachiri, chercheur permanent et chef de la division villes et territoires au Crasc, a estimé que cette journée d’étude est une occasion pour mettre en place une coopération entre un établissement de recherche public et une entreprise privée. «Cette rencontre est une plateforme qui représente une ouverture sur les thématiques de la ville algérienne qui enregistre plusieurs changements et une véritable dynamique qui influe sur la vie du citoyen», a-t-il affirmé.

De son côté, le cogérant du groupe Belux, Hanifi Belaroui, a assuré que l’accord de partenariat conclu avec le Crasc devra permettre de traiter d’innombrables axes de réflexion au sujet de la ville et y apporter «des solutions pour que la lumière soit cet élément de rassemblement social, mais aussi de croissance économique». Selon lui, notre espace urbain doit être recomposé nécessairement avec les attentes de notre jeune population éprise d’espace et d’ouverture.

«La ville de demain commande de nouveaux attributs tant socio qu’économiques et annonce des nouvelles pratiques qu’il s’agit d’encadrer», souligne Belaroui. Et d’évoquer les futurs sites urbains le long du tracé de la Route transsaharienne, précisant qu’il s’agira, dans ce contexte, de répondre à une double demande, sociale et économique, sans dénaturer l’écosystème des territoires traversés. «Cette route vers l’Afrique attend de nos analyses des solutions. Elles devront être l’émanation de riches études et de beaucoup de perspicacité», a-t-il conclu.

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Hanifi Belaroui, cogérant de Belux : «L’éclairage urbain obéit à des normes internationales»

De notre envoyé spécial à Oran : Lyes Mechti

Le cogérant du groupe Belux, Hanifi Belaroui, nous livre, dans cet entretien, son avis sur l’état de l’éclairage urbain des villes algériennes. Il explique que les études préliminaires des projets d’éclairage sont importantes pour déterminer les niveaux d’éclairement des endroits ciblés.

Pourquoi Belux s’intéresse-t-il, comme il le fait aujourd’hui avec le Crasc, à l’anthropologie urbaine ?

Ce genre de rencontre thématique n’est pas nouveau pour nous. Nous avons eu à organiser par le passé des journées d’étude sur des thèmes économiques et à participer à des salons thématiques nationaux et internationaux. Avec le Crasc, nous avons ouvert un chantier de coopération, depuis plusieurs mois déjà. A l’occasion de la Journée nationale de la ville, nous avons décidé de concrétiser notre coopération par la signature d’une convention pour formaliser ce rapprochement entre un centre de recherche et un opérateur économique.

C’est dans le but de trouver une symbiose entre deux entités qui souhaitent contribuer à la résolution des chamboulements que la ville est en train de subir, particulièrement après la période de la pandémie de la Covid-19 et l’impact qu’elle a eu entre autres sur les déplacements des citoyens et les habitudes de leur vie quotidienne. Le retour du tourisme nocturne, perdu depuis plusieurs années, et le besoin exprimé en éclairage nous a incité à engager une réflexion sur certains aspects socioéconomiques de la ville. Avec le Crasc, nous cherchons à étudier ces aspects, les comprendre et proposer des solutions afin de les mettre en valeur.

En tant que professionnel de l’éclairage, comment voyez-vous  aujourd’hui la place de la lumière dans nos villes ?

D’une manière générale, dans tous les pays du monde, on trouve des zones qui sont mieux illuminées et éclairées que d’autres, des zones qui sont un peu négligées, et d’autres sur lesquelles les autorités locales mettent plus l’accent du fait qu’elles soient stratégiques sur les plans économique, sécuritaire et autres. Nos villes n’échappent pas à cette règle. Mais ce qui est sûr, c’est que les pouvoirs publics, depuis de nombreuses années, ont fourni de grands efforts et consacré de gros budgets pour passer à de nouvelles technologies d’éclairage comme la LED et le solaire qui, techniquement, permettent de faire de grandes économies d’énergie.

Il faut dire cependant que ces nouvelles technologies ne sont pas toujours parfaitement maîtrisées, d’où le constat fait de certains endroits et certaines zones qui sont soit excessivement éclairées, soit mal éclairées. Mais nous pouvons aussi trouver des endroits parfaitement éclairés. Cela renvoit bien entendu à l’importance de l’étude préliminaire des projets d’éclairage.

Que propose Belux dans ce sens?

On propose d’abord une capitalisation de 50 ans d’expérience. Dans le domaine de la formation, par exemple, nous avons signé, déjà en 2002, une convention avec le ministère de la Formation professionnelle pour former gratuitement les techniciens des collectivités locales et inclure l’éclairage dans les modules de formation.

Faudrait-il opter pour la gestion déléguée pour mieux éclairer nos villes ?

Ce n’est pas l’unique moyen de parvenir à une meilleure gestion de l’éclairage public. Mais il faut avouer que la gestion déléguée s’est bien développée dans certains secteurs, notamment dans la collecte des déchets ménagers, l’approvisionnement en eau potable et autres. Elle permet aussi de créer de nouveaux secteurs d’activité, de développer de nouvelles activités économiques et de créer de nouvelles entreprises économiques.

Justement, vous avez toujours défendu l’idée de création d’entreprises de jeunes spécialisées dans l’installation, l’entretien et la maintenance de l’éclairage urbain. Qu’en est-il au juste ?

Nous sommes fabricants et fournisseurs de matériels d’éclairage urbain, mais nous ne faisons pas les installations. Très souvent, dans les projets pour lesquels nous sommes sollicités, on nous demande de recommander des entreprises d’installation. Je crois qu’il n’y pas suffisamment d’entreprises spécialisées dans ce domaine. Les jeunes entreprises sont beaucoup plus pluridisciplinaires, spécialisées dans le BTP d’une manière générale, et s’occupent de l’électricité, du gaz mais pas spécifiquement dans l’éclairage urbain comme cela existe dans d’autres pays.

Certains usagers de l’autoroute Est-Ouest ne comprennent pas pourquoi une telle infrastructure routière n’est pas éclairée comme les routes nationales…

Une autoroute n’a pas besoin d’être éclairée parce qu’il n’y pas de passants et les véhicules sont dotés d’éclairage. C’est le principe de l’éclairage public. Mais une route nationale est éclairée au minimum pour avoir un éclairage de fonctionnalité et de sécurité. On est obligé parfois de sur-éclairer les carrefours et les intersections pour attirer l’attention des automobilistes. Et tout cela est défini par des normes et des exigences internationales. Mais nous constatons qu’elles ne sont pas toujours appliquées chez nous, puisqu’on trouve parfois des endroits sur-éclairés et d’autres sous-éclairés.

Quel est le rôle de l’innovation dans ce que Belux produit ?

Notre philosophie s’articule essentiellement autour de la qualité. Et pour faire de la qualité, il est clair qu’il faut innover. Pour nous, l’innovation peut être algérienne ou étrangère, et il faut donc aller la chercher là où elle est. A titre d’exemple, on vient de signer un partenariat avec une entreprise étrangère pour développer une nouvelle gamme de produits qui s’appelle Biodiv.

Il s’agit d’un  système qui utilise des lumières artificielles aux couleurs et tonalités adaptées aux différentes espèces animales et végétales, évitant ainsi les impacts néfastes sur la faune nocturne. Ce système permet de filtrer  les couleurs dans le spectre lumineux de la lampe à LED pour protéger les espèces végétales ou animales sensibles. Nous avons aussi des produits qui rentrent dans ce qu’on appelle les Smart lighting» et la «Smart City».

Avez-vous tenté des opérations d’exportation de vos produits vers des marchés étrangers ?       

Nous avons participé, en septembre 2023, à un Salon international à Paris où nous avons pu avoir des contacts avec des entreprises africaines participantes. Et c’est là où nous avons eu un premier contact avec une entreprise camerounaise, dont le chef est venu plus tard en Algérie, en janvier dernier, pour officialiser notre accord de partenariat avec lui portant sur l’ouverture d’un bureau de liaison de Belux à Douala. D’autres accords vont être conclus et annoncés en temps opportun.

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Journée nationale de la ville : Les éléments clés d'une cité moderne

De notre bureau d’Oran : Amel Saher

Quel rapport entre la lumière, les transports publics, l'innovation, la recherche scientifique et la qualité de vie et la ville ? Quels sont les acteurs sociaux, économiques qui influent sur l'urbanisation et sa dynamique ?

Quelques réponses à ces questions ont été apportées, au cours d'une journée d'étude organisée conjointement par le CRASC et le groupe «Belux», à l'occasion de la Journée nationale de la ville qui coïncide avec le 21 février.

La manifestation, qui s'est tenue à l'hôtel Royal d’Oran, a été marquée par la participation des conférenciers, chercheurs au CRASC ayant réalisé des travaux dans différents secteurs en rapport avec les thématiques abordées.

Tout d'abord, il faut savoir que cette journée d'études inaugure un partenariat entre le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) et le groupe «Belux». À ce propos, la responsable de communication du centre de recherche, Mme Sabrina Refas, a fait savoir qu'il s'agit de la première convention du genre avec un partenaire économique privé. Son objectif principal est de valoriser les résultats de la recherche en sociologie et en anthropologie, et donc de faire bénéficier l'entreprise algérienne, à travers la réalisation de projets concrets à dimension nationale. De son côté, le directeur général de «Belux», Hanifi Belaroui, s'est félicité de ce partenariat. «Les études élaborées par les chercheurs du CRASC ont grandement contribué à analyser, d’abord, puis à générer, ensuite, des comportements socioéconomiques en rapport avec notre société», a-t-il indiqué. Abordant la principale thématique de la journée d'étude et le lien avec l'activité de son groupe, il a relevé l'importance de la lumière dans le processus de la construction urbaine. «La lumière devenait indispensable pour les besoins de sécurité, d’abord, ensuite assurer les déplacements, en mettant en valeur le riche patrimoine national sous une nouvelle lumière», a-t-il souligné. Dans un autre registre, le Pr Maha Messaoudene, de l'École polytechnique d’architecture et d’urbanisme d’Alger, a abordé, dans sa communication, les défis de la compétitivité de la ville algérienne. Il observe, à ce propos, la montée en puissance de la mondialisation, ces dernières décennies, qui, selon elle, a modifié l’ordre des choses. Dès lors, ajoute l'intervenante, la question de la compétitivité des territoires tant promue par les organismes internationaux est devenue «plus que jamais un enjeu indéniablement stratégique». «Si la compétitivité des espaces urbains a été pendant longtemps appréhendée à travers l’approche économique à partir des mesures quantitatives (PIB, PNB, taux de chômage), les évolutions scientifiques plus ou moins récentes ont permis à cette notion de prendre un nouvel élan, en intégrant d’autres dimensions liées à la qualité du cadre de vie, telles que le logement, l’environnement, le transport, la culture et les services urbains», a poursuivi le Pr Messaoudene. Pour sa part, Pr Sassi Boudemagh, de l'université de Constantine 3, a mis en exergue le rôle des universités, des entreprises et des gouvernements et de la société civile, dans la promotion de nouvelles opportunités professionnelles et dans la création d'un environnement propice à l'innovation et à la croissance économique.

Campagnes Vidéos

 

 
 

Communication Mr Ould Kaddour PDG SONATRACH

 
 

La gestion déléguée par Belux éclairage

 
 

Contribution Scientifique 

Dans la Presse 

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Maintenance, éclairage public, espaces verts : Des milliers d’emplois au profit des jeunes à saisir

Le groupe privé algérien d’éclairage public, Belux, a organisé hier, à l’hôtel Hilton d’Alger une sorte de foire de l’emploi, où les responsables ont essayé de démontrer aux élus et chefs d’entreprise qu’il y a «beaucoup d’opportunités de création de petites entreprises au profit de jeunes» dans notre pays et donc de résorption du chômage. La rencontre à laquelle ont été conviés des responsables d’organisations patronales, tels le FCE, Forum des chefs d’entreprise, la CIPA, la Confédération des industriels et l’AGE , association des chefs d’entreprise, ainsi que les cadres des institutions chargées de l’emploi et du financement de la micro-entreprise comme l’Angem, agence de gestion des micro-crédits ou l’Ansej, agence nationale d’emploi des jeunes, a drainé beaucoup de jeunes porteurs de projets et très intéressés par les perspectives de cette initiative.Mme Selmane, consultant du groupe Belux a estimé que par la gestion déléguée, «on peut créer beaucoup d’emplois au profit des jeunes chômeurs (…) Il suffit que les élus (qui ont été sensibilisés lors de cette rencontre) se délaissent de certaines activités comme l’éclairage, la maintenance, la gestion des espaces verts» pour voir directement les retombées de cette trouvaille sur l’emploi, explique t-elle. Cet appel vise surtout les collectivités locales qui ont la charge de ce type d’activités au profit de leurs concitoyens. Hier, il y avait une cinquantaine de jeunes promoteurs qui se bousculaient aux portes du chapiteau dressé par les organisateurs, afin de s’enquérir des choix et procédures qui s’offrent à eux.Ce qui dénote de l’intérêt de cette initiative, la première lancée par une entreprise privée, c’est la présence sur les lieux, du ministre de la Formation professionnelle en personne qui a voulu prodiguer une sorte d’encouragement aux divers sponsors. M Khaldi a, en effet, répondu clairement que c’est «à l’initiative du comité de partenariat qui réunit les opérateurs économiques de faire des propositions notamment pour le volet formation». Pour mieux souligner la préoccupation prégnante de l’emploi sur toutes les institutions du pays, M. Hamiani a rappelé que l’emploi sera «un des thèmes phares» inscrit à la prochaine tripartite. Une manière aussi de dire, pour le patron du Forum des chefs d’entreprise, que ce dossier est crucial pour le gouvernement et pour tout le monde.M. Hamiani lie toutefois ce débat à la nécessité de mettre à plat les autres dossiers comme le financement de l’investissement, mais aussi «le rôle du privé dans la politique économique nationale». Belux ne s’est pas contenté de présenter des brochures à ses invités, mais a ramené des spécialistes et consultants en matière de création d’entreprises pour leur expliquer les arcanes de «l’environnement des affaires en Algérie» et «les dispositions à prendre avant d’entreprendre» et ce, à travers vingt questions clés.A noter que le groupe Belux s’est engagé à prendre en charge la formation, dans son école à Oran, à divers métiers dans le domaine de l’éclairage plus particulièrement, dont le nouveau métier d’installateur. Elle se propose, selon ses responsables parmi ses objectifs de «créer un réseau d’entreprises spécialisées dans la maintenance et l’éclairage public» et ce, en tirant profit des formules de financement existantes.

par  kaddour D, n K. Daghefli , 12 mai 2011


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BELUX Eclairage expose ses innovations pour les villes durables au Salon Innopolis Expo à Paris

La société d’éclairage BELUX a participé, au sein du Comité des Villes africaines, au Salon Innopolis Expo qui s’est déroulé à Paris, les 19 et 20 septembre 2023. Cette exposition rassemble les innovations dédiées aux villes connectées, à la transition énergétique, aux villes durables et l’attractivité des territoires. C’est la toute première fois qu’une entreprise maghrébine expose ses produits en France dans le domaine de l’éclairage.La présence de l’entreprise algérienne à ce rendez-vous, illustre une nouvelle fois son envie d’être au cœur des innovations et souligne sa motivation de pénétrer le vaste marché africain. Sa démarche répond aux nouveaux objectifs tracés par le président de la République, M. Abdelmajid Tebboune, qui a ouvert le marché africain aux produits algériens, encourageant les entreprises nationales à le conquérir.Lors des échanges et tables rondes, en marge de l’exposition, la société BELUX Eclairage a exposé son projet et sa vision des villes africaines face aux transformations démographiques, sanitaires et climatiques qui les traversent.En effet, avec le réchauffement climatique, les populations risquent d’investir plus longtemps l’espace public nocturne, y compris en Afrique. De ce fait, il est nécessaire de réfléchir, plus particulièrement, aux espaces de convivialité ainsi qu’aux espaces ludiques et sportifs, en proposant des produits innovants respectueux des valeurs environnementales.A ce titre des produits innovants et respectueux de l’environnement et de la biodiversité seront bientôt fabriqués en Algérie par BELUX pour les marchés local et africain.Par ailleurs, consciente de sa place de leader national dans le secteur de l’éclairage, BELUX met à disposition son expertise et son expérience, en relançant ses espaces d’expositions « Bab Arziou », à Oran et « Portus Magnus Expo », à Bethioua pour les dédier à l’innovation dans le domaine de la lumière.

par Rédaction A360 , 26 Septembre 2023

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Exportations hors hydrocarbures : La société Belux Eclairage à la conquête des marchés extérieurs

En participant les 19 et 20 septembre au sein du Comité des villes africaines, au Salon Innopolis Expo qui s’est déroulé à Paris, la société Belux Eclairage, dont le siège se trouve à Oran, est devenue la première entreprise maghrébine à exposer ses produits en France dans le domaine de l’éclairage
 Selon ses responsables, la présence de l’entreprise algérienne à ce rendez-vous, illustre une nouvelle fois son envie d’être au cœur des innovations et souligne sa motivation de pénétrer le vaste marché africain. Sa démarche répond ainsi aux nouveaux objectifs tracés par le président de la République, Abdelmajid Tebboune, qui a ouvert le marché africain aux produits algériens, encourageant les entreprises nationales à le conquérir. 
 Lors des échanges et tables rondes, en marge de l’exposition, la société Belux  Eclairage a exposé son projet et sa vision des villes africaines face aux transformations démographiques, sanitaires et climatiques qui les traversent. 
En effet, avec le réchauffement climatique, les populations risquent d’investir plus longtemps l’espace public nocturne, y compris en Afrique. 

De ce fait, il est nécessaire de réfléchir, plus particulièrement, aux espaces de convivialité ainsi qu’aux espaces ludiques et sportifs, en proposant des produits innovants respectueux des valeurs environnementales. A ce titre, des produits innovants et respectueux de l’environnement et de la biodiversité seront bientôt fabriqués en Algérie par Belux  Eclairage pour les marchés local et africain. 
 Par ailleurs, consciente de sa place de leader national dans le secteur de l’éclairage, Belux  Eclairage met à disposition son expertise et son expérience, en relançant ses espaces d’expositions «BabArziou», à Oran et «Portus Magnus Expo», à Bethioua pour les dédier à l’innovation dans le domaine de la lumière.

par R.O , 10 Octobre  2023

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ECLAIRAGE PUBLIC

Belux propose ses services

La gestion de l´éclairage public dans les villes a été au centre d´un débat organisé hier au Sofitel. Sous le patronage du ministère délégué chargé de la ville, et à la demande instante de nombreux présidents d´APC, chefs de daïra, gestionnaires de collectivités locales, représentants de walis délégués et de ministères, l´entreprise Belux qui a récemment participé aux Pins Maritimes au Salon du mobilier urbain, a organisé cette rencontre restreinte à la ville d´Alger, pour répondre plus largement aux questions essentiellement liées au développement et à l´urbanisation des villes, et aussi à la modernisation des équipements publics.
Belux spécialisée dans le seul bureau d´étude gestion déléguée de l´éclairage public et les équipements urbains, et ce, depuis 30 ans, a voulu, à travers cette rencontre, exposer son parcours et son expérience dans ce domaine, actuellement loin d´être maîtrisé au niveau des communes notamment dans la capitale.
Dans son intervention, Mahmed Mezmaz, chef de cabinet du ministre délégué, affirme que cette société a réussi à s´imposer dans plusieurs villes d´Algérie à l´image d´Oran, Blida, Sétif et bien d´autres.
Ainsi, c´est au tour des communes de l´Algérois de s´y mettre et donner plus d´importance à l´éclairage public. Il y a va de la sécurité des citoyens.
M.Cherbe Sid Ahmed, directeur technique au niveau du Belux, a mis en exergue l´importance de la gestion de l´éclairage public dans une ville.
Une telle opération nécessite selon lui, l´intervention d´un bureau spécialisé dans le domaine. «La bonne gestion permet à chaque ville de préserver son architecture dans les meilleures conditions en usant de moyens technologiques afin d´éliminer l´anarchie qui règne dans la plupart des communes algéroises» dira-t-il encore. Par ailleurs, il a suggéré aux jeunes diplômés de créer leurs propres entreprises dans le domaine de l´étude de la gestion de l´éclairage public, en affirmant que sa société contribuera à leur formation.

Au cours de ce débat, la plupart des présidents d´APC ont apprécié l´initiative de Belux mais, n´ont pas manqué l´occasion pour soulever devant le chef de cabinet du ministre délégué de la ville, le problème de budget, première entrave à la réalisation de leurs projets.

par  

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ECLAIRAGE PUBLIC

Entreprises : Belux s'ouvre aux étudiants en architecture


 
Afin de renforcer les liens pédagogiques et didactiques au titre des cursus universitaires, l'entreprise oranaise Belux, spécialisée dans l'éclairage public et la fabrication du mobilier urbain, a organisé, la semaine dernière, une rencontre sous le thème «Le design urbain pour mieux vivre la ville».A cet effet, l'entreprise a accueilli, dans son espace d'exposition «Académie Lumière» de hai Akid Lotfi, une quarantaine d'étudiants de la faculté d'architecture de l'USTO Mohamed Boudiaf accompagnés de leurs professeurs encadreurs Mme Kettaf et Affane. La rencontre, de l'avis des participants, était d‘un niveau excellent grâce à la qualité des exposés et les débats. Les perceptions du design urbain sont destinées à améliorer le cadre de vie dans une agglomération et par la même occasion les lieux sociaux.A cet effet, la directrice du marketing n'a pas manqué de souligner que le design urbain doit avant tout se servir de la lumière comme un moyen pour l'intégrer dans la conception des ambiances urbaines nocturnes pour mieux vivre la ville. La mise en lumière doit justement permettre, a-t-elle ajouté, de mettre en valeur le riche patrimoine architectural et historique dont dispose la ville d'une manière générale et le caractère exceptionnel des sites et vestiges symbolisant son histoire.
par   16 - 06 - 2015
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Belaroui Hanafi (Belux), un entrepreneur qui veut «innover» et «laisser une empreinte»  


  Eclairer, c'est bien. Le faire avec une grande qualité esthétique et à moindre coût, c'est encore mieux. C'est ce que pense Belaroui Hanafi qui est «né» à Belux, l'entreprise lancée par son paternel en 1975 qu'il dirige aujourd'hui. Portrait d'un entrepreneur pour qui la réussite ne se résume pas à gagner de l'argent mais à laisser une «empreinte» dans son domaine d'activité. Après 37 ans d'existence, Belux, première entreprise privée après l'indépendance, est une entreprise d'envergure nationale. Aujourd'hui, ses produits sont dans toutes les régions du pays. En plus de l'éclairage utilisé dans le tramway d'Alger, elle a fourni plusieurs grandes villes du pays. Pour accéder à un stade supérieur, Hanafi ne croit pas trop à la générosité du marché. «Il faut toujours innover et être plus performant» Un rapprochement du ministère de la Formation professionnelle, des formations complémentaires et une mise à niveau permanente, sont pour lui indispensables. «En 2002, on a signé une convention avec le Ministère pour inclure une formation dans les métiers de l'éclairage. Pour être compétitif, nous formons en permanence notre personnel. Le facteur humain est très important.» Les concurrents ? Même s'ils sont généralement des importateurs, des quêteurs d'opportunités, ils ne sont pas vus d'un mauvais œil. «Le soleil se lève pour tout le monde. Ce qui nous intéresse, c'est d'être à la hauteur des idées que nous nous faisons de l'investissement. Nous avons organisé le Salon national de l'Eclairages, les Journées de la Lumières en 2001, mais nous ne sommes jamais partis en donneurs de leçon. Notre objectif est de sensibiliser. Nous investissons à long terme.»«MON DESTIN EST INTIMEMENT LIE A BELUX»Belux, entreprise de fabrication et de distribution d'éclairages publics et de mobiliers urbains, est crée en 1975 par son père. Hanafi y est attaché dès son bas âge. La raison est simple : il y est né. «Mon destin est intimement lié à Belux.» Hanafi Belaroui, la trentaine bien entamée, l'air intello, le gout pour la prise de risques et l'aventure entrepreneuriale sortant de chacun de ses propos. C'est un businessman tout fait, de ces jeunes qui croient à leur vocation. «Je suis tombé dans l'entreprise depuis l'âge de 16 ans.» Tout jeune, il fait plusieurs stages en Europe, notamment en Italie. Il s'inscrit ensuite à l'Ecole du Commerce de Paris et en sort avec un diplôme. En 2002, il rentre en Algérie. Tout de suite dans le bain grâce à se capacités d'adaptation, ses visions et ses compétences managerielles, il s'impose en 2008 comme PDG. Mais, entre temps, Belux, avec 250 employés, a grandi. Il est devenu leader dans le marché national. Maintenir le cap et avancer n'est pas chose facile. Hanafi est cependant déjà ailleurs. «Je voulais changer les habitudes. Le grand défi n'était pas la gestion de l'entreprise, mais de faire adhérer les prescripteurs à la mise en place de nouvelles formes d'éclairage. Auparavant, on éclairait d'une façon fonctionnelle. Or, il fallait non pas seulement éclairer, mais le faire bien, à moindre cout, tout en prenant en considération l'aspect esthétique.» Aujourd'hui, les produits de Belux sont prisés dans le marché. «En témoignent les gratifications des citoyens dans plusieurs des wilayas où ses produits ont atterri,» nous apprend-t-il.«TOUT SYSTEME EST PERFECTIBLE»Jeune entrepreneur, Hanafi est membre du FCE. Parce que dans cette organisation patronale, on n'est pas jeunes, moins jeunes ou autre, on est entrepreneur. Le patron de Belux qui est membre de l'exécutif du FCE le souligne : «Un Forum, c'est un carrefour dans lequel on s'enrichit mutuellement. Le chevauchement des expériences est vital pour les entrepreneurs. Être parmi des patrons, ça me motive énormément. De plus, ça nous permet d'exprimer nos préoccupations» Hanafi croit au syndicalisme patronal. Mais à sa manière. L'environnement des affaires n'est pas au mieux, mais il ne cède pas devant la tentation pessimiste, même pas alarmiste. «Tout système est perfectible. Il y a des choses qui vont mal certes, mais il y a aussi de belles choses. Le devoir de tout un chacun est de faire toujours mieux.» Sereinement. Il y croit dur comme fer. «Nous sommes des investisseurs. Nous croyons en ce que nous faisons, parce que nous sommes la vraie richesse de ce pays. La réussite, ce n'est pas de toujours gagner de l'argent, mais de laisser son empreinte dans son domaine d'activité. Innover, c'est d'ailleurs le crédo de Belux.» «Pour toujours», affirme Hanafi. 

par par Ingrachen Amar 29 - 01 - 2013

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CONSTANTINE : Belux “vend” de la lumière


“Notre métier est de vendre de la lumière.” C’est en ces termes significatifs et simples que nous résume le gérant de Belux, Hanifi Belaroui, l’objectif de son entreprise. Cette dernière s’est spécialisée depuis plus de 35 ans dans le domaine de l’embellissement et l’équipement de la ville, à l’exemple de luminaires, fontaines, bancs de jardins, pots de plantes et autres produits destinés à l’aménagement de la vie urbaine. C’est donc sous le slogan “La différence pour mieux vivre la ville” que Belux a organisé une exposition de sa nouvelle collection de l’année 2013, qui comporte plus de 300 produits différents destinés surtout à l’éclairage et à l’aménagement de la ville. L’exposition a lieu au palais de la culture Malek-Haddad depuis dimanche et s’étalera sur plusieurs jours. “Nous sommes venus à Constantine dans le but d’apporter notre aide et notre savoir-faire afin de pouvoir améliorer la qualité des produits existants sur le marché algérien”, nous a déclaré M. Belaroui, qui s’est étalé ensuite sur l’importance de la qualité des produits pour la mise en valeur de la vie urbaine. “Nous essayons toujours de faire en sorte que nos produits soient typiquement adaptés à la culture et aux traditions de la ville.”

par INES B.


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Certification et normalisation des entreprises seules 10% des normes sont adoptées    

Les entreprises algériennes s’intéressent peu à la normalisation de leurs produits et processus de production. Pour preuve, sur les 7500 normes algériennes existantes, uniquement 10% sont actuellement adoptées par les entreprises. Une réticence qui a généré un manque à gagner de 260 milliards de dollars pour l’Algérie depuis l’indépendance jusqu’en 2013. 

 

La faible demande de la part des entreprises pour la normalisation et la certification a été déplorée aujourd’hui lors de la troisième édition des «Journées de l’Entreprise algérienne», organisées par le Forum des chefs d’Entreprises, sous le thème de la «norme, outils de compétitivité, de croissance et de protection». Une situation que les spécialistes et experts ainsi que les responsables d’organes de normalisations présents à cette rencontre n’arrivent pas à expliquer, d’autant plus que le programme national de normalisation propose une aide financière de 300 millions de centimes pour toute entreprise désireuse d’obtenir une certification. Cela sans oublier l’apport d’une telle procédure dans l’amélioration de la compétitivité de l’entreprise et son positionnement par rapport à ses concurrents.   

Selon Ahmed El Antri Tibaoui, président par intérim du FCE, la normalisation est une responsabilité partagée entre les autorités et les chefs d’entreprises. Elle est l’une des exigences fondamentales pour l’accession de l’Algérie à l’OMC, d’où la nécessité de faciliter le processus et mettre cette question au centre des préoccupations aussi bien des pouvoirs publics que des chefs d’entreprises.

Mais sur le terrain, la situation est peu reluisante. «Sur les 7500 normes algériennes existantes, seules 10% sont actuellement adoptées et appliquées par les entreprises », a regretté la secrétaire générale du ministère de l’industrie qui a tenu à souligner que la normalisation constitue aujourd’hui un préalable et un impératif de la mondialisation. 

Tout en soutenant que les pouvoirs publics ont mis en place des organes qui ont pour mission la normalisation, l’accréditation et la métrologie, la représentante du département ministériel de Bouchaoureb a affirmé que des efforts sont consentis pour encourager les entreprises.  « Nous sommes dans une phase d’apprentissage et mise au standard », a-t-elle ajouté, mais les résultats obtenus restent pour l’instant insuffisants.  

Abondant dans le même sens, Hanifi Belaroui, membre exécutif au FCE, dira que la contribution la norme au PIB algerien est de 0,04% alors qu’elle est de plus de 4% en France. Selon lui, la non adoption des normes a engendré « un manque à gagner de 260 milliards de dollars pour l’Algérie depuis l’indépendance jusqu’au 2013».

Ratiba Chibani, directrice générale de l’institut Algérien de normalisation (IANOR) a saisi cette occasion pour reprocher aux membres du FCE leur manque d'intérêt pou la normalisation. « Peu d’adhérents ont exprimé leurs besoins en termes de normalisation», a-t-elle fait remarquer avant de signaler que les entreprises ne contribuent pas financièrement à la participation de l’Algérie dans les laboratoires internationaux de normalisation.

Conscients des enjeux et de l’importance de la normalisation, les intervenants à cette rencontre ont formulé une série de recommandations. Il s’agit entre autres du renforcement des organismes et institutions en charge de l’encadrement du système normatif algérien, l’implication de tous les acteurs concernés dans l’élaboration des normes et la mise à niveau des textes législatifs et réglementaires en tenant en compte du contexte actuel. Il est également question de la création d’un marquage réglementaire (équivalent CE en Europe) pour les produits conformes aux normes techniques et renforcement des campagnes de sensibilisation pour expliquer l’importance des normes dans le développement économique d’un pays.

Khelifa Litamine 11 nov. 2014

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HANAFI BELAROUI
un bâtisseur de demain

Hanifi Belaroui est un jeune chef d’entreprise dont le désir d’entreprendre et de réussir est têtu. C’est une question de vocation. Au siège du FCE où nous l’avons rencontré, nous avons immédiatement senti en lui l’étoffe d’un entrepreneur. «L’entreprise», pour lui, c’est une question de «vocation», «d’innovation» et «de dévouement».


GRANDIR DANS UNE ENTREPRISE : UN DESTIN 
Hanifi Belaroui, n’est pas venu par hasard dans le monde des affaires, Il y est tout simplement né. Belux, entreprise de fabrication et de distribution de matériels d’éclairage public et de mobilier urbain, a été fondée en 1975 par son père. Hanifi y est attaché dès son plus jeune âge. «Mon destin est intimement lié à Belux.» Attachant et décontracté, avec un goût certain pour l’innovation et la création, Hanifi Belaroui est un manager accompli. Fier de ce qu’il est et de ce qu’il fait. Né en 1979 à Oran, Il est de cette lignée de jeunes qui croient en leur vocation. «Je me suis impliqué dans l’entreprise dés l’âge de 16 ans.» Tout jeune, il a fait plusieurs stages en Europe. Apres ses études en Algérie, Il s’inscrit dans une Ecole de Commerce à Paris et en ressort diplômé. En 2002, il rentre en Algérie, et progressivement, met en application ses connaissances. Grâce à ses capacités d’adaptation, sa vision et ses ambitions managériales, il devient en 2008 le Directeur Général de l’entreprise. Maintenir le cap et avancer n’est pas chose facile, mais Hanifi est déjà ailleurs. « A Belux, nous œuvrons quotidiennement afin d’enrichir la réflexion dans le but de contribuer à faire évoluer les habitudes. Le défi n’était pas seulement de continuer à développer l’entreprise, mais aussi de sensibiliser les prescripteurs à mettre en place de nouvelles formes d’éclairage. Auparavant, l’éclairage était installé dans un but fonctionnel. Aujourd’hui nous pouvons éclairer mieux, à moindre coût, tout en mettant en valeur l’espace urbain, on n’éclaire pas Ghardaïa comme on éclaire Constantine». Avec ses 250 employés, et riche de ses 38 ans d’expérience, De plus, née grande grâce à la grandeur de son fondateur, Belux s’est développée et est devenu l’acteur majeur dans le marché national du mobilier lumière et urbain. Par ses différences et son sérieux, elle s’est affirmée dans le marché national. En plus des produits installés sur les parcours des tramways d’Alger, d’Oran et de Constantine, elle fournit toutes les villes du pays où ses produits sont reconnaissables. Les progrès réalisés par ce jeune entrepreneur sont remarquables. Ils laissent déjà entrevoir les qualités d’un grand bâtisseur.
Lorsqu’une entreprise atteint une certaine croissance, elle vise à se déployer à l’international. Pour Belux, ce n’est pas exclu, mais ce n’est pas à l’ordre du jour non plus. «L’Algérie est un grand pays avec de grands projets où beaucoup de choses sont à faire» estime Hanifi Bela¬roui. « il y a les autoroutes, les tramway, les nouvelles villes et tous les projets inscrits dans le programme quinquennal du gouvernement » Pour accéder à un stade supérieur, Hanifi ne croit pas trop à la générosité du marché. «Il faut toujours innover et être plus performant, nous somme en phase de sortir très bientôt une nouvelle gamme de luminaires aux LED utilisant l’énergie solaire dont nous détenons les Brevets ». 

«IL FAUT TOUJOURS INNOVER» 
Les concurrents ? « Même si pour la plus part d’entre eux, ce sont des importateurs, ils jouissent du respect de Belux auquel a droit tout operateur économique algérien. «Le soleil brille pour tout  le monde. Nous, ce qui nous intéresse, c’est d’être à la hauteur des idées que nous défendons ». « Nous avons organisé le premier Salon national de l’Eclairage en avril 2000 et les premières Journées Algériennes de la Lumière en avril 2001, afin de sensibiliser et de faire prendre conscience du rôle et de la dimension de l’éclairage dans la ville, mais jamais en donneurs de leçon». Un rapprochement avec l’administration, des formations complémentaires et une mise à niveau permanente, sont pour lui indispensables. «En 2002, nous avons signé une convention avec le Ministère de la formation professionnelle afin de développer ensemble des spécialités dans les métiers liés à l’éclairage. Laquelle convention a permis de former plus d’un millier de cadres, techniciens et ingénieurs, algériens. Nous-mêmes, pour rester compétitifs, formons en permanence notre personnel. Le capital humain est très important au sein de notre société». 

«A BELUX, NOUS SOMMES DIFFERENTS»
Même si l’environnement des affaires n’est pas au mieux, Hanifi Belaroui ne cède pas devant la tentation pessimiste, même pas alarmiste de certains «Tout système est perfectible. Il y a des choses qui vont mal certes, mais il y a aussi de belles choses. Le devoir de tout un chacun est de faire toujours mieux.». Depuis le mois de mai 2011, à Alger, nous avons initié des rencontres sur l'entrepreneuriat et les opportunités pour la création d’entreprises « en effet, sur un concept que nous avons élaboré, nous avons sollicité tous les acteurs et décideurs nationaux à l’effet de mettre en place une politique de création d’entreprises en gestion urbaine par la gestion déléguée. Cela va de l’entretien des espaces verts et voiries, en passant par l’assainissement, le ravalement et la propreté jusqu’à la signalisation, la communication et l’éclairage». « Rien que pour cette année, nous allons organiser des rencontres à Batna, Msila, Annaba, Djelfa et Constantine, dédiées à la création d’entreprises. En effet, en relation avec le dispositif gouvernemental du 22 fevrier 2011, destiné à dynamiser l’investissement et à favoriser la création d’entreprises, nous contribuons à encourager et à soutenir les jeunes intéressés par la création d’entreprises dans le secteur de la distribution de l’installation et de la maintenance en éclairage public et en mobilier urbain en mettant à leur disposition , des guides de distribution, des guides d’investissement et une documentation détaillée ».

«LE FCE EST UNE RICHESSE»
«Au FCE, nous ne sommes ni jeunes ni vieux, ni grands ni petits, nous sommes des entrepreneurs ». Ne fait pas exception Hanifi qui est d’ailleurs membre du conseil exécutif de l’organisation patronale. «Le Forum des Chefs d’Entreprises est un carrefour dans lequel on s’enrichit mutuellement. Le partage des expériences et les échanges sont primordiaux pour nous tous» Malgré son jeune âge, Hanifi Belaroui a le flair du manager et de grandes ambitions. «Nous sommes des investisseurs. Nous croyons en ce que nous faisons, parce que nous contribuons à créer de la richesse dans notre pays» « La réussite d’une entreprise ne s’exprime pas uniquement par son chiffre d’affaires, mais aussi par les valeurs morales et humaines qu’elle inspire et par l’empreinte qu’elle laisse dans son sillage». 

4e trimestre 2012

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Belux lance un Centre d’Information sur les Énergies Renouvelables

L’entreprise Belux annonce par le biais de son Directeur Général, le lancement, dans le courant de cette année, d’un Centre d’Information sur les Energies Renouvelables.

Dans cette optique, un appel aux compétences spécialisées dans ce domaine a été lancé. Il invite les chercheurs intéressés à se rapprocher de ce centre d’information qui sera implanté au sein de l’espace d’expositions Bab Arziew de Belux situé à Haï El Emir à Oran.

Selon Abdelkader Belaroui, directeur, ce centre d’information à vocation nationale vient ainsi en complément à l’ambitieux programme de développement des énergies renouvelables dont les grands axes ont été lancés en 2011 par le gouvernement.

Mercredi 4 janvier 2012

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La gestion des PME au centre des débats

Forts de son expérience de 36 ans dans un domaine qui a connu des hauts et des bas dans notre pays, les responsables de Belux ont soulevé le problème de la gestion et du suivi que rencontrent les nouveaux entrepreneurs. La salle de conférences de l’université islamique Émir Abdelkader a abrité, hier matin, la rencontre-débat sur “la création d’entreprises dans la gestion urbaine par la gestion déléguée” organisée par l’entreprise Belux, spécialisée dans l’éclairage. Certes, la salle n’était pas bondée, mais on a noté la présence de plusieurs chefs d’entreprise, d’universitaires, de directeurs de l’exécutif ainsi que du représentant du wali de Constantine. L’un des axes principaux de cette rencontre était l’accompagnement et l’encadrement des PME. Forts de son expérience de 36 ans dans un domaine qui a connu des hauts et des bas dans notre pays, les responsables de Belux ont soulevé le problème de la gestion et du suivi que rencontrent les nouveaux entrepreneurs : “L’Occident a misé depuis des années sur les PME, car ce sont elles qui sont le moteur de toute industrie. Pour la gestion urbaine, il faut deux conditions, à savoir le marché et le financement. Dans le domaine de l’éclairage public, le marché est ouvert. Avant, il y avait dans chaque wilaya une entreprise publique qui s’occupait de la fabrication et de la maintenance des poteaux électriques, ce n’est plus le cas aujourd’hui, il ne reste que six ou sept entreprises d’où une insuffisance de l’offre.

Ceux qui veulent investir dans ce secteur, je leur dirai qu’il y a de la place, n’oublions pas qu’en Algérie il y a environ 1500 communes et que chacune a besoin de points lumineux, c’est un marché énorme et selon les estimations de 2005, le besoin lumineux est de 200 000 poteaux par an”, a affirmé Adbelgheffar Abbou, membre de la direction de Belux. Ce dernier précisera également que le taux d’échec des PME nouvellement créées est élevé parce que l’accompagnement n’est pas assuré ; de plus, ajoute-t-il, l’entrepreneur avant de demander un crédit, doit être convaincu par son idée car une entreprise est créée pour durer longtemps. Pour sa part, Hanifi Belaroui, lui aussi cadre à Belux, a articulé son intervention sur la qualité et le savoir-faire qui manquent aux microentreprises. “Nos villes sont moins agréables à vivre ces dernières années parce que les jeunes entrepreneurs manquent souvent d’imagination, et pourtant il suffit de peu de choses pour embellir nos villes. Notre soutien est plus technique. En 2006, nous avons signé une convention avec le ministère de l’Enseignement et de la Formation professionnels et nous avons encadré 1 000 jeunes à travers plusieurs wilayas et aujourd’hui encore nous souhaitons apporter notre expérience dans le domaine de l’éclairage aux PME, aux bureaux d’études et même aux services techniques des communes” a-t-il indiqué. Enfin, intervenant en tant qu’invité, le directeur de l’Ansej, M. Belmili, a posé le problème de l’encadrement des jeunes bénéficiaires de crédits, même si l’Ansej, a-t-il expliqué, suit de près les futurs chefs d’entreprise en amont et en aval de la concrétisation de leurs projets, il n’en demeure pas moins que l’expertise des organes et des directions spécifiques de plusieurs domaines est cruciale. Il citera le cas de la direction de l’environnement qui a encadré les nouvelles entreprises de ramassage des ordures ménagères. À ce titre, M. Belmili a révélé que pour les dispositifs Ansej et CNAC, 40 PME ont décroché les marchés de ramassage des ordures, et 60 pour l’aménagement des espaces verts. Pour l’éclairage public, une étude est en cours pour recenser le nombre de microentreprises qui seront sélectionnées. 

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Belux rencontre autour de la «Gestion urbaine par la gestion déléguée»

Le groupe Belux, spécialisé dans la fabrication du mobilier d’éclairage urbain lance, à partir du 1er mai, un cycle de rencontres des actions de sensibilisation et d’information à travers plusieurs wilayas du pays pour débattre avec l’ensemble des opérateurs et acteurs concernés par la création d’entreprises. Ces rencontres-débats, selon le calendrier établi par le groupe,  débuteront le 1er mai à Oran au niveau de l’espace d’exposition Bab Arziw au quartier Miramar et Tlemcen.Elles seront suivies le 11 du même mois à Alger puis en juin prochain à Sétif et Ghardaïa et, durant les mois de septembre et octobre respectivement à Tizi-ouzou, Constantine, Ouargla, Hassi Messaoud et Aïn Defla. Le DG du groupe Belux, M.Belaroui, a tenu à rappeler mercredi que «Ces rencontres sous le thème «Gestion urbaine par la gestion déléguée», sont organisées en réponse aux préoccupations des autorités en s’inscrivant en droite ligne de la mise en place du dispositif du Conseil du Gouvernement du 22 février dernier. Il s’agit, a-t-il poursuivi, de la dynamisation des opérations d’investissement pour mieux vivre la ville. Dans ce cadre, il lance un appel et invite l’ensemble des autorités locales, gestionnaires d’entreprises, directeurs d’exécutifs ou ceux concernés ainsi que des spécialistes des écoles de management et des universitaires pour participer à ces rencontres afin d’enrichir le débat pour un véritable entreprenariat. 

par Tegguer Kaddour le 28/04/2011

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Télévision Nationale A3, Interview du 16/10/2018